N°34) 2 marrs 2000

JOURNAL

 

"Celui qui dit la vérité, il doit être exécuté."

 

N°34,          2 mars 2000

 


LES AVENTURES DE JOSPIN AU PROCHE-ORIENT

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          Commencez par lire cet article d'Alain Gresh du "Monde Diplomatique". Tout le début est très bon. Et voici maintenant la réponse que je lui ai envoyé par courrier électronique :

 

Bonjour Alain Gresh,

           Je tiens à vous remercier, pour de vrai, d'avoir écrit cet article sur le proche orient et sur la façon dont Jospin s'y est comporté récemment. Ce qui ne veut pas dire que mon accord avec vous soit total. En effet, je trouve que la fin de votre article est de trop. Parce qu'elle n'est rien d'autre qu'une gigantesque illusion sur la fRANCE (petit "f" et grand "RANCE"). Que vous importe ce qu'on pense de la fRANCE ? Ce n'est pas parce qu'on vit en fRANCE qu'on doit s'identifier à elle. Ou sinon, il faut accepter d'être coupable de sa politique coloniale, coupable du commerce triangulaire, coupable de la guerre en Indochine, coupable de la guerre et des tortures en Algérie... etc.

           Non, croyez-moi, si vous voyagez dans ces pays, on vous pardonnera facilement d'être né en fRANCE dès que vous expliquerez que vous êtes français sur votre passeport mais pas dans votre cœur, et que vous aurez expliqué pourquoi ! Inutile, donc, de chercher à défendre la fRANCE, surtout en ayant recours à De Gaulle qui n'était tout de même pas un saint.

           Bien sûr, si l'on fait l'erreur de penser que Jospin est un homme de gauche, alors, comparé à lui, sur bien des points, De Gaulle est d'extrème extrème-gauche. En fait il ne faut pas oublier que Jospin est le chef du parti fondé par le pétainiste Mitterrand. Mitterrand qui est un collabo dans "l'âme", collabo avec les nazis pendant ce qu'il est convenu d'appeler "la deuxième guerre mondiale", collabo avec les allemands pour fonder l'Europe commandée par les rois de la finance de Francfort, collabo de l'Amérique pour fonder cette Europe voulue par les américains avec le plan Marshall ( en échange des "aides" américaines, les pays d'Europe s'engagent à fonder, un jour ou l'autre, une Europe. Et des votes prétendument démocratiques mais complètement manipulés ne sont pour rien dans la naissance de l'Europe ). Mitterrand qui, alors que De Gaulle avait décidé de stopper le massacre en Algérie, continue à hurler "Algérie française". C'est ce Mitterrand-là, totalement d'extrème droite, n'ayant jamais changé, qui est le père du Parti Socialiste français, qui est le père de Jospin. Le Parti Socialiste français n'a jamais démitterrandisé ! Le P.S. est, contrairement à l'apparence, un parti d'extrème droite. C'est pourquoi l'attitude d'un Jospin au proche-orient est logique. Il a eu la peur de sa vie, c'est peu.

          Ce que je veux dire, c'est que la conclusion de votre article semble être " la France n'est pas Jospin, mais De Gaulle " et aussi " Vive la France ! " sous-entendant " vive De Gaulle ". C'est la raison qui me fait critiquer la fin de votre article. Mais, comme tout ce qui précède est vraiment bien et fait chaud au cœur, je veux croire que la fin de votre article n'est qu'une erreur d'expression, et qu'il n'a jamais été question pour vous de montrer des ambitions de ministre des affaires étrangères.

          Cette réponse à votre article va être publiée dans le journal de mon site sous le titre : " les aventures de Jospin au proche-orient ". Bien entendu, si vous m'envoyez une réponse à ma réponse, je me ferai un plaisir de la publier.

          N'oubliez pas que la volonté première de cette réponse qui, à ses débuts, ne savait pas qu'elle serait si longue, était de vous dire merci.

     A+

       do

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P.S.) : 1°) Avant d'écrire une éventuelle réponse à ma réponse, prenez la précaution d'aller la lire dans le journal de mon site, car elle risque d'y être présentée d'une façon plus complète avec des liens vers d'autres articles ou textes du site. Bien entendu, si vous prenez la peine de me répondre, votre réponse sera publiée sur mon site sans aucune modification quelle qu'elle soit.

          2°) Si on compare le Sud-Liban et le Golan, en remarquant que de ces deux parties du monde, seul le Golan est Syrien, et qu'il n'y a pas beaucoup de résistance armée contre l'occupation israëlienne au Golan, on en conclura que l'investissement de la Syrie dans la guérilla du Sud-Liban est probablement très faible.


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