7 avril 2002

 

In english here  : http://france.indymedia.org/front.php3?article_id=14040&group=webcast

or here : http://www.copvcia.com (Original in english is here. L'original en anglais se trouve sur ce site nommé FTW)

or here on this site

 

Témoignage d'un espion
sur le 11 septembre 2001

Mike Vreeland avait prévenu les Américains de ce qui allait ce passer et il en a les preuves !

 

De : « Mike Ruppert »
Date : Jeudi 4 avril 2002, 8H33
Sujet : MESSAGE URGENT DE « FROM THE WILDERNESS »
(FTW) — Mike Vreeland parle depuis le Canada — Le site de FTW a été piraté dans le but apparent de bloquer cet article.

          La survie de From The Wilderness dépend peut-être de la rapidité avec laquelle ce message sera distribué sur Internet.

          SVP DIFFUSEZ-LE LARGEMENT.

          ENTRETIEN DE FTW : DELMART « MIKE » VREELAND.

          Ce que la CIA ne veut pas que vous sachiez.
          Par Michael C. Ruppert

          [Note de l'éditeur : Juste avant la publication de ce texte, le site FTW a été piraté pour la deuxième fois en un mois. Ce piratage — mené avec des méthodes sophistiquées — avait apparemment pour but de nous empêcher de publier l'entretien suivant. Par mesure provisoire d'urgence, n'envoyez s'il vous plait QUE les messages e-mail urgents à mikeruppert@earthlink.net. FTW sera de retour et fonctionnera de manière encore plus sécurisée dans un avenir proche. — MCR]

          4 avril 2002, 13H00 « PST » (FTW) — Si tous ses recoins sombres étaient explorés, l'affaire Delmart Joseph « Mike » Vreeland pourrait donner lieu à un livre qui rivaliserait avec « Guerre et Paix ». Cette affaire a suscité des attaques répétées contre FTW et contre moi personnellement, et elle a sérieusement perturbé beaucoup d'officiels à Washington. Ces attaques donnent une indication sur la menace que Vreeland fait peser sur la crédibilité du gouvernement états-unien. Il n'existe qu'une question vraiment importante : comment cet homme a-t-il été capable d'écrire des renseignements qui décrivaient les événements du 11 septembre alors qu'il était enfermé dans une cellule, plus d'un mois avant que les attaques ne surviennent ?

          La « ménagère du Kansas » ne sera peut-être pas intéressée de savoir que les charges portées contre Mike Vreeland sont très confuses — certaines sont très contradictoires et semblent fabriquées — pour une série de délits mineurs dont la fraude. Mais cela peut être une affaire de la plus haute importance pour la même ménagère si l'on sait que cet homme a eu connaissance d'informations précises concernant les attentats, qu'il a essayé d'avertir aussi bien le gouvernement états-unien que le gouvernement canadien à ce sujet, et qu'on l'a ignoré. Si un fou accourt vers vous dans la rue et vous affirme qu'une maison est en feu avec des enfants pris au piège à l'intérieur, et que vous sentez de la fumée, qui est le plus fou si vous décidez de ne pas enquêter ?

          L'US Navy prétend que Vreeland, arrêté au Canada le 4 décembre 2000 et qui lutte actuellement contre une demande d'extradition venant des États-Unis, a été renvoyé pour performance insuffisante après seulement 4 mois de service en 1986. Mais une pile croissante de preuves, dont la plupart ont été classées dans des comptes-rendus d'audiences et ne sont contestées ni par les autorités canadiennes ni par les autorités états-uniennes, établissent clairement que Vreeland était exactement ce qu'il prétendait être : un espion.

          Dans trois articles précédent, FTW a décrit comment on a falsifié son dossier militaire, dont il est reconnu par tous qu'il comporte 1200 pages de trop. Nous avons décrit comment, lors d'une audience publique sur un haut-parleur de téléphone, ses avocats ont obtenu la confirmation directe du Pentagone qu'il était un officier de la Navy. Nous avons encore rapporté que, depuis le 14 mars, toutes les charges retenues au Canada contre Vreeland ont abouti à un non-lieu. Il a été libéré sous caution et il a obtenu du gouvernement canadien le statut provisoire de réfugié, jusqu'à ce que sa bataille contre la requête états-unienne d'extradition soit réglée.

          Une chose que les autorités canadiennes n'ont jamais contesté est que Vreeland a écrit son avertissement de mauvaise augure, gribouillé à la hâte, plus d'un mois avant les attentats, et que cet avertissement a été emporté et scellé par ses gardiens, hors de sa portée, jusqu'au 14 septembre, 3 jours après les attentats.

          S'il perd son combat contre l'extradition, Vreeland tout comme ses avocats pensent qu'il sera assassiné dans les jours qui suivront son retour sur le sol états-unien.

          Mike Vreeland n'est pas un saint. Les agents secrets ne sont pas fait de ce bois-là, et les gouvernements ne recrutent ni ne sélectionnent les candidats à ce poste pour leurs qualités de sainteté. De son propre aveu dans les documents de la cour de justice canadienne et dans plusieurs conversations avec FTW, Vreeland admet avoir commis de vilaines choses. Il a été mis en liberté surveillée pour des délits mineurs, et il s'est comporté comme les agents secrets se comportent dans le monde réel — pas comme ceux de Hollywood.

          J'ai eu l'occasion d'étudier, d'entrer en contact et de discuter avec des agents secrets depuis plus de 25 ans. C'est pour cette raison que j'évite certaines questions soulevées par les journalistes dilettantes et néophytes qui s'accrochent à tous les fils des histoires de Vreeland, et qui les suivent à travers un maquis dont aucun journaliste professionnel ne pourrait émerger de manière crédible. Oui, je l'ai écouté parler du dénommé « mercure rouge », de bombes atomiques de la taille d'une balle de baseball, et des systèmes d'armement de la guerre des étoiles. Oui, je l'ai entendu parler de bien des choses, et je crois que ce qu'il m'a dit était vrai concernant sa connaissance des événements et concernant les documents qu'il a rapportés de Moscou en décembre 2000.

          Même selon ses propres déclarations, Vreeland, qui a 35 ans aujourd'hui, était un officier de grade relativement bas et un agent de renseignement de terrain. Jamais dans l'histoire de l'espionnage un gouvernement n'a confié à ses agents de terrain une connaissance stratégique totale, parce que la connaissance détenue par ceux qui font les plans est compartimentée et vérouillée. Peut-être 80 % de tout le travail de renseignement est de la désinformation, et les gouvernements savent que leurs agents de terrain risquent d'être capturés, interrogés et torturés. Assez souvent les agents de terrain sont eux-mêmes désinformés de manière à ce que, s'ils parlent, ils aillent quand même répandre des mensonges qui servent un but stratégique plus large. Assez souvent ils transportent des documents qui sont délibérément inexacts et leur capture est manigancée pour donner de la crédibilité à ces documents.

          Pour le gouvernement des Etats-Unis, Vreeland n'est qu'un pion qu'on peut sacrifier. Et ceux qui se précipitent sur chaque information qu'il a dévoilée seront eux-mêmes bernés dans un jeu de dupes.

          Mais il reste une question. Et c'est une question que le temps et les événements ont maintenant justifiée. Avant qu'ils ne surviennent, il savait quelque chose à propos des attentats du 11/09 avec une exactitude qui fait froid dans le dos. Et s'il savait quelque chose en se basant sur des documents fournis par des fonctionnaires russes qui montraient la connaissance qu'en avaient les Etats-Unis, et si le gouvernement américain a employé les grands moyens pour le discréditer, au lieu de le mettre à l'abri, alors il y a vraiment là matière à réflexion pour les journalistes, le gouvernement américain et l'ensemble du genre humain.

          Je lui ai posé 35 questions, et maintenant vous pouvez lire les réponses de Mike Vreeland qui parle en son nom propre. Les 32 premières questions ont été adressées conjointement à Vreeland et à son avocat, Paul Slansky, pour examen. Les trois question restantes ont été posées après le dernier piratage du site de FTW, dont nous pensons qu'il a été perpétré par la CIA. C'est ce qui a rendu urgente la publication de cet article et ceci est aussi une déclaration pour la survie de la presse libre en Amérique :

          1. Pour quelle partie du gouvernement états-unien travailliez-vous ? Etait-ce la CIA ?
              — Je travaillais pour les renseignements de l'US Navy. Ce que la CIA nous ordonne de faire, c'est leur affaire, aussi nous n'avons pas de moyen de savoir si nous travaillons pour elle ou pas.

          2. Est-ce que votre mission était essentiellement liée aux affaires de terrorisme et de pétrole ?
              — Oui, à ces deux sujets entre autres.

          3. Pourquoi étiez-vous à Moscou et en Russie fin 2000 ?
              —  J'avais été envoyé là-bas par le gouvernement des États-Unis et par l'ONI [Office of Naval Intelligence]. J'ai reçu mes ordres entre le 4 et le 7 septembre 2000. Marc Bastien est parti pour la Russie le 7 septembre 2000. J'avais pour ordre de le rencontrer. Bastien devait travailler à l'ambassade canadienne sur des diagrammes et des projets concernant un système d'armes défensives [weapons defense system]. Le gouvernement états-unien avait une influence directe sur sa mission. Le nom de ce système de défense est SSST [Stealth Satellite System Terminator - Système de satellite furtif Terminator]. Le système a cinq possibilités différentes, individuelles et uniques, de défense et de frappe. La seule partie dont j'ai parlé publiquement est un élément relatif à des satellites réellement en orbite actuellement, qui ne sont pas à ce jour la propriété du gouvernement des Etats-Unis. Sur conseil de mon avocat je ne peux pas parler des autres composants.
                    Ce composant-là est un système satellite. Dans les limites du système se trouvent de multiples missiles déployables spatial/orbital EMP [à impulsion électromagnétique] qui ne sont pas dirigés vers le sol. Ils ont pour cible les satellites de tous les autres pays. Ils pourraient détruire les communications du monde entier. Les satellites de certains pays qui sont renforcés au titanium sont protégés contre ces armes. Les pays ainsi protégés sont la Russie et la Chine, mais les satellites états-uniens sont vulnérables et Poutine a affirmé à Bush que le système états-unien de défense par missiles ne fonctionne pas, et que Bush le sait.
                    La raison pour laquelle je suis allé en Russie était que j'avais besoin de rencontrer Bastien et une autre personne du ministère russe de la Défense, nommé Oleg. Le but était de joindre le diplomate canadien qui était entré en contact avec Oleg afin d'obtenir le livre des plans de la section Recherche & Développement du ministère. Cela a été fait. Nous avons recopié le livre en entier. Puis nous avons pris certains documents, et nous avons changé de grandes parties du plan de défense de manière à ce que le programme ne fonctionne pas. Ils le savent maintenant.
         
          En plus de cela je devais recueillir des documents d'autres agents et les rapporter.

          4. Quand avez-vous déclaré aux autorités canadiennes que Bastien avait été assassiné ?
              — 
Je ne leur ai jamais dit qu'il avait été assassiné. J'ai écrit une lettre à Bastien vers juin 2000 depuis ma cellule. Je l'ai envoyée au CSIS [Canadian Security and Intelligence Service] à Ottawa, à l'attention du directeur exclusivement. J'avais restructuré le diagramme pour le remettre dans son état originel. Mais je n'ai jamais dit à personne comment exactement le remettre en place et comment le construire. Le CSIS savait déjà que Bastien était mort. Il est mort six jours après mon arrestation le 6 décembre. J'ai été libéré le 9 décembre. Il a été tué le 12 décembre.
                   Le CSIS a envoyé la RCMP [Royal Canadian Mounted Police - Police montée] (le sergent Mabe et le caporal Kispol) pour me rendre visite le 8 août 2001. Et ils m'ont appris qu'il était mort. Ils n'ont pas dit qu'il avait été assassiné. Ils m'ont dit qu'il était mort. Je leur ai dit que si Bastien était mort, c'était un meurtre, et qu'ils devraient établir un rapport de toxicologie. Et je vous dirais comment cela a été fait, et qui l'a fait.

          5. Quand ont-ils finalement admis que Bastien avait été assassiné ?
              — Ils ont admis que j'avais raison à la mi-janvier.

          6. Quand avez-vous obtenu pour la première fois des renseignements sur les attaques qui devaient survenir le 11 septembre ?
              — Dans la première semaine de décembre 2000.

          7. Comment avez-vous obtenu ces renseignements ?
              — Un document a été écrit en anglais par un agent états-unien, qui avait récupéré la copie d'un document qui avait été envoyé à V. Poutine par K. Hussein, le fils de Saddam Hussein. C'est ce que la traduction du document indique. Les Irakiens savaient en juin 2000 que j'arrivais. Je n'ai pas reçu mes ordres avant août. La lettre disait que Bastien et Vreeland seraient traités « d'une manière qui nous convienne ». La lettre déclarait spécialement en page 2 : « Notre officiel américain nous le garantit ».

          8. Qui a placé l'information sur les attentats dans la valise diplomatique, et quels auraient été leurs mobiles pour le faire ?
              — Je ne suis pas autorisé à répondre à cela. Je mettrais en danger les vies d'agents actifs, et je violerais le National Security Act de 1947.

          9. Après avoir obtenu les renseignements au sujet des attentats imminents sur le World Trade Center et le Pentagone, combien de temps avez-vous attendu avant d'essayer de notifier cette information aux autorités canadiennes et états-uniennes ?
              — Le 6 décembre 2000 j'ai dit sans détour aux autorités canadiennes que j'avais besoin de contacter les militaires canadiens immédiatement. Je l'ai mis par écrit. Elle [le fonctionnaire canadien] s'est moquée de moi, alors j'ai écrit que j'étais un espion russe et un expert en systèmes d'armements, et que je voulais leur parler AUJOURD'HUI. J'ai dit que j'étais un Russe car je m'imaginais que ça allait attirer leur attention. Le nom sous lequel ils me connaissaient était Mikhail Cristianov (Michael Christian), parce que j'avais une carte d'identité qui utilisait ce nom.

          10. Quelle a été leur réaction ?
                — Les canadiens sont devenus bleus, ils sont partis et je ne les ai jamais revus.

          11. Quel a été votre sentiment sur cette attitude ?
                — J'en avais ras le cul. C'est sur la vidéo [référence à une vidéo de surveillance de la cellule].

          12. Est-ce que la réponse des Etats-Uniens et des Canadiens vous a mené à certaines conclusions ? Si oui, lesquelles ?
               — J'ai pensé que j'avais affaire à des idiots qui n'avaient pas idée de ce qui était sur le point d'arriver. Cela m'a suggéré (*) qu'il y avait certains officiels qui voulaient que les attentats se produisent. Personne n'a jamais eu l'intention de construire le système dont je m'occupais, car le budget de la défense aurait été insuffisant. Une chose qui s'est produite à la suite du 11 septembre est que le budget du Pentagone a grimpé en flèche.

          13. Votre avertissement écrit contient la déclaration : « Laissez-en un se produire, stoppez les autres ». Qui allait en laisser un se produire ? Qui allait stopper les autres ?
               — Je ne peux faire de commentaire, sur le conseil de mon avocat.

          14. Cette déclaration implique-t-elle que les Etats-Unis ou quelque autre agence de renseignement était parvenue à infiltrer complètement les cellules terroristes ?
               — La question ne se pose même pas. Parfois certains gouvernements élaborent, créent des réseaux comme Al Qaida, qui était le véritable gouvernement de l'Afghanistan. Ces entités suscitent des problèmes spécifiques [pour les orientations du gouvernement en formation ?**]. [Note de do : quelqu'un propose la traduction suivante pour cette phrase : Ces entités créent des problèmes spécifiques à la direction du gouvernement créateur.]

          15. Savez-vous qui est parvenu à cette infiltration ?
                —  Je ne peux pas faire de commentaire.

          16. Est-il possible que les cellules terroristes aient été « pilotées » sans savoir par qui ?
                — Absolument.

          17. Le prétexte le plus courant qu'on utilise pour vous discréditer est que vous avez été d'abord arrêté pour fraude, et il y a de nombreux articles dans la presse qui vous relient à des activité criminelles avérées. Comment expliquez-vous cela ?
                — Les accusations d'American Express sont des foutaises, et Amex (American Express) a déclaré dans un procès-verbal que les paiements spécifiques en question ont été approuvés. Ils admettent qu'il n'y a pas eu de fraude sur cette carte. Cette carte a été adressée au Lieutenant Delmart Michael Vreeland. Les gens d'Amex ont admis que la carte était une carte de l'US Navy.
                    Certains m'ont accusé d'usurpation d'identité. Si quiconque faisait une recherche dans les département de police aux Etats-Unis, on trouverait qu'il n'y a pas un seul rapport de police de la part d'un seul individu aux Etats-Unis qui a prétendu que j'aurais usurpé son identité. Il n'y a pas une seule victime identifiée à aucun endroit. Trois juges au Canada ont rejeté mes requêtes pour obtenir la communication et la divulgation de ces prétendues accusations.
                    Les articles de presse qui ont circulé à propos de mon passé sont des mensonges. Les passages des articles allèguant fraude et usurpation d'identité sont des mensonges. J'ai menacé de poursuivre ces journaux, et les articles ont été retirés.
                    Je travaille avec l'ONI. Certains officiels du gouvernement — politiciens, hauts fonctionnaires, et militaires hauts gradés — bénéficient des privilèges du 11e amendement et ne peuvent être poursuivis. Une autre agence gouvernementale doit enquêter sur des activités liées à la contrebande d'armes, au crime organisé et au trafic de drogue. Ils utilisent leur pouvoir pour outrepasser la loi, et nous ne sommes pas autorisés à enquêter sur eux. C'est pourquoi certaines sections du gouvernement états-unien ont conçu une entité appelée UID (Unofficial Intelligence Investigation Division - Division non-officielle de renseignement et d'investigation). Elle a été conçue par l'Amiral Jeremy Michael Boorda, qui s'est soi-disant suicidé. Boorda a mis tout ça au point avant de devenir CNO [Chief of Naval Operation]. Ce n'était pas un mauvais gars.
                    Les officiers du renseignement sont parfois mis dans des positions où ils reçoivent des instructions pour infiltrer des organisations spécifiques qui sont assez puissantes pour vérifier le passé d'un nouvel arrivant. La page 335 du Charter Application à la Cour de justice du Canada montre une copie des ordres du Commandement du sud [Southern command]. Ces ordres sont datés du 18 avril 2000, concernant une opération anti-drogue que nous étions en train de monter. À peu près au même moment les médias ont diffusé largement des histoires selon lesquelles j'étais un criminel recherché. C'était un moyen de me fournir une couverture et une crédibilité par rapport aux gens que j'infiltrais.

          18. Combien de fois avez-vous été arrêté pour des infraction pénales ?
                —  Peut-être trois. Parfois pour des choses que j'avais commises, comme une accusation de conduite en état d'ivresse à NewYork. J'étais allé à l'ONU, et je m'étais saoulé.

          19. Combien de fois avez-vous été condamné ?
               — Je n'ai jamais été légalement condamné pour quelque activité criminelle ou quelque forfait ou que ce soit. L'accusation de conduite en état d'ivresse est toujours en suspens, et j'ai admis en procès public que j'étais coupable.

          20. Le mandat du Michigan pour fraude à la carte de crédit est basé sur l'utilisation de votre propre carte de crédit. Comment expliquez-vous cela ?
               — C'est un coup monté.

          21. Est-ce que vos cartes de crédit ont été autorisées ou facilitées par l'US Navy ou une autre section du gouvernement états-unien ?
                — Oui.

          22. Le gouvernement des Etats-Unis ou n'importe laquelle de ses agences de renseignements pouvaient-ils « insérer » les accusations par l'intermédiaire d'agences d'Etats et d'agences locales ?
               — Oui.

          23. Vous étiez en garde à vue à New York à la date de la prétendue infraction au Michigan. Quelles étaient les charges, et quelles étaient les dispositions de cette affaire ?
                — C'était l'affaire de conduite en état d'ivresse.

          24. Est-ce qu'une partie de vos fonctions à la Navy consistait à travailler avec des familles du crime organisé ?
                — Oui.

          25. Certaines de ces familles étaient-elles dans le Michigan ?
                — Oui.

          26. Pour quelle raison travailliez-vous avec le crime organisé ?
                — J'avais pour ordre de le faire durant 90 % du temps. Le crime organisé fournit les armes et la drogue qui vont aux gens sur lesquels nous enquêtons.

          27. Avez-vous peur de vous faire tuer si vous êtes extradé vers les Etats-Unis ? Pourquoi ?
                — Oui. Parce que j'ai parlé.

          28. Pouvez-vous expliquer pourquoi les tribunaux canadiens ne permettent pas à votre avocat d'introduire les preuves qui confirment votre position dans l'US Navy ?
                — Oui. Les Canadiens sont totalement soumis aux intérêts du renseignement états-unien. Ils ont peur de l'Oncle Sam. Cela prouverait aussi prouver que le CSIS a couvert la mort de Marc Bastien, et qu'on a étouffé une affaire impliquant un membre d'une organisation majeure de trafic de drogue qui avait planifié des assassinats de Canadiens influents. En fait, une personne a été retrouvée morte dans une cuve d'acide. C'était un tueur à gage.

          29. Que voulez-vous ?
                — Je veux récupérer mon uniforme, mes arriérés de salaire à 4210,90 $ par mois, et mon honneur. Je veux que le Président Bush m'accorde une grâce pleine et entière et l'amnistie du gouvernement des États-Unis. On me le doit bien. Je veux que Bush sache personnellement ce que je sais, et quelles sortes de menaces pèsent sur les États-Unis. Cela n'arrivera jamais, donc je cherche maintenant un statut de réfugié permanent au Canada et la protection des Nations Unies.

          30. Que pensez-vous qu'il va arriver maintenant dans votre procès ?
                — Je ne sais pas. Mon avocat est à la cour et cherche à obtenir un report du procès d'extradition, parce que le gouvernement canadien ne m'autorisera pas à assigner des témoins états-uniens très importants, issus du Pentagone ou d'autres endroits.

          31. Est-ce que la guerre contre le terrorisme a d'autres buts que ce qu'on en a dit aux peuples du monde ?
                — Quelle guerre contre le terrorisme ?

          32. Que pensez-vous qu'il va arriver maintenant dans la guerre contre le terrorisme ?
                — Il faudra bien que quelqu'un finisse par dire la vérité. Une fois que ces gens seront traités selon la loi, il n'y aura plus de faux terrorisme répandu autour du globe.

          33. Vous êtes récemment entré en relation avec un journaliste américain nommé Rick Wiles. Quelle est votre opinion de Wiles et quelle fut votre expérience ?
                — Mon opinion de Wiles est qu'il s'agit d'un psychopathe, qui est prêt à imprimer tout ce qui peut lui faire gagner de l'argent. Mon expérience avec lui, c'est que j'ai eu des conversations privées avec lui, qu'il a enregistrées, sans me dire qu'il allait les mettre en ligne sur Internet et les vendre au monde entier. Alors, une fois, je l'ai contacté et je lui ai dit qu'il ne devait pas faire ça, il a répondu qu'il allait les retirer immédiatement. Au lieu de les retirer il a placé une publicité encore plus grande. Il a fait une plus grande publicité ! D'après mon opinion, ce n'est ni un homme d'honneur ni un professionnel. Il a placé mon histoire juste à côté d'un article sur quelqu'un qui a parlé aux extra-terrestres pendant 25 ans. Ouais, c'est vraiment là que je veux voir mon histoire, juste à côté d'un zozo qui parle aux extra-terrestres. Quel idiot ! Alors, maintenant, il vend cet entretien audio avec moi pour 20$ et il garde tout l'argent. Il n'a jamais eu ma permission pour le faire.

          34. Vous êtes récemment entré en relation avec un journaliste américain nommé J.R. Nyquist. Quelle est votre opinion de Nyquist et quelle fut votre expérience ?
                — Ne me lancez pas là-dessus. Mon opinion : Je pense qu'il doit travailler pour le gouvernement. Je ne savais pas qu'il écrivait un article sur moi. Il m'a posé quelques questions. J'ai répondu à quelques questions. Je l'ai enregistré, et alors il est parti dans une digression délirante sur des conneries psychologiques, et je n'ai même pas lu tout l'article tellement ça m'a rendu fou. Il s'est mis à parler des Russes, et tout ça, c'est des foutaises. Il m'a envoyé ce fax sur vous, disant que Ruppert n'était pas mon ami. Il disait que les Russes m'avaient enfermé. La vérité, c'est que c'est le gouvernement américain qui m'a enfermé. C'est un salaud.

          35. Est-ce que toutes ces déclarations sont sur l'enregistrement ?
                — Oui !

* « It's been put to me that there were certain officials who wanted the attacks to happen. » : d'après le contexte, j'estime qu'il veut dire « cela me suggère que. », mais on peut aussi comprendre « On m'a suggéré que. » (NDT)
** « Those entities create specific problems at the creating government's direction. ». Pas compris. (NDT)

---- Suite aux récents piratages les ventes et les entrées d'argent de FTW ont été interrompues tandis que nous dépensons les milliers de dollars nécessaire pour améliorer notre sécurité et nos services sur la Toile. Les sympathisants de FTW qui veulent nous adresser des dons dans cette situation d'urgence peuvent le faire en appelant le 818-788-8791.

Note de do : Pour voir une photocopie du document original de Vreeland voulant prévenir de ce qui allait ce passer, cliquer ici.

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English version :


FTW INTERVIEW: DELMART “MIKE” VREELAND
What the CIA Doesn’t Want You to Know
by Michael C. Ruppert

From: "Mike Ruppert" <mruppert@c...>
Date: Thu Apr 4, 2002 8:33 pm
Subject: EMERGENCY MESSAGE FROM FTW -- Mike Vreeland Speaks from Canada -- FTW Web Site Hacked in Apparent Attempt to Block This Story

The survival of From The Wilderness may depend upon how quickly this message can be distributed throughout the Internet.
PLEASE DISTRIBUTE WIDELY…
FTW INTERVIEW: DELMART “MIKE” VREELAND
What the CIA Doesn’t Want You to Know
by Michael C. Ruppert
[Ed. Note: Just prior to the publication of this article the FTW web site was hacked for the second time in a month. This hacking -- accomplished via sophisticated methods -- has been apparently intended to prevent us from publishing the following interview. As a temporary emergency measure ONLY please direct emergency e-mail correspondence to mikeruppert@earthlink.net. FTW will be back up and running in an even more secure manner in the near future.-- MCR]

April 4, 2002, 1:00 PM PST (FTW) -- If all of its dark alleys were explored, the case of Delmart Edward Joseph “Mike” Vreeland is one which is worthy of a book that would rival “War and Peace.” It is a case that has sparked zealous attacks on FTW and me personally, and one which has seriously disturbed many officials in Washington. These attacks are an indication of the threat Vreeland poses to the credibility of the U.S. government. Only one question of any relevance exists. How was this man able to write details that described the events of Sept. 11 while locked in a jail cell, more than a month before the attacks occurred?
It matters little to a housewife in Kansas if Mike Vreeland has a very confusing criminal arrest record -- some of it very contradictory and apparently fabricated -- for a variety of petty criminal offenses including fraud. But it may be a matter of the gravest importance for the same housewife if this man knew accurate information about the attacks, tried to warn both the U.S. and Canadian governments about them, and was ignored. If a crazy man runs up to you on the street and says that a house is on fire with children trapped inside, and you smell smoke, who is the crazy one if you decide not to investigate?
The U.S. Navy says that Vreeland, arrested in Canada on Dec. 4, 2000 and currently fighting a U.S. extradition warrant, was discharged for unsatisfactory performance after only four months of service in 1986. But a growing pile of evidence, much of it filed in court records and undisputed by Canadian or U.S. authorities, establishes clearly that Vreeland was exactly what he says he was -- a spy.
In three previous stories, FTW has described how his military records, acknowledged to be in excess of 1,200 pages, have been tampered with. We have described how, in open court on a speakerphone, his lawyers obtained direct confirmation from the Pentagon that he was a Navy officer. We have also reported that, as of March 14, all Canadian charges against Vreeland were dismissed. He was released on bail and also granted temporary refugee status by the Canadian government until his battle to beat the U.S. extradition request is settled.
Something that Canadian authorities have never disputed is that Vreeland wrote his ominous and hastily scribbled warning a full month before the attacks, and that the warning was sealed away by his keepers, beyond his reach, until Sept. 14, three days after the attacks.
If he loses his extradition fight, both Vreeland and his attorneys believe that his assassination will occur within days of his return to U.S. soil.
Mike Vreeland is not a saint. Covert operatives are not made from such material, and governments do not recruit or screen candidates for saintly qualities. By his own admission in Canadian court documents and in several conversations with FTW, Vreeland says he has done bad things. He has been on probation for petty offenses, and he has behaved the way covert operatives behave in the real world -- not in Hollywood.
I have been studying, interacting with, and talking to covert operatives for more than 25 years. It is for that reason that I avoid some of the questions being raised by dilettantes and neophyte journalists who take all of the threads of Vreeland’s stories and run with them into a wilderness from which no professional journalist could credibly emerge. Yes, I have listened to him talk about so-called “red mercury,” baseball-sized atom bombs, and Star Wars weapons systems. Yes, I have heard him talk about a great many things, and I believe that what he told me was truthful according to his knowledge of events and the documents he brought back from Moscow in December 2000.
Even by his own statements, Vreeland, now 35, was a relatively low ranking officer and an intelligence field operative. Never in the history of covert operations has any government entrusted field operatives with total strategic knowledge because the knowledge held by those who make the plans is compartmentalized and locked away. Perhaps 80 percent of all intelligence work is disinformation, and governments know that their field operatives risk capture, interrogation and torture. Quite often field operatives are themselves fed disinformation so that if they talk, they will still spread lies that serve a larger strategic purpose. Quite often they carry documents that are deliberately inaccurate and their capture is engineered to give those documents credibility.
To the U.S. government, Vreeland is totally expendable. And those who run with every piece of information he has disclosed will themselves be proven fools in a fool’s game.
But one question remains. And it is a question that now stands vindicated by time and events. He knew something chillingly accurate about the 9-11 attacks before they happened. And if he knew something, based upon documents given to him by Russian officials indicating U.S. knowledge, and if the U.S. government went to great lengths to discredit him, rather than bring him in from the cold -- then there is real meat on the plate for journalists, the American government, and all of mankind.
I have asked him 35 questions, and now you can read Mike Vreeland’s answers as he speaks for himself. The first 32 questions were jointly submitted to both Vreeland and his attorney, Paul Slansky, for review. The remaining three questions were asked after the most recent hacking of FTW’s website, which we believe was perpetrated by the CIA. This made the publication of this story an emergency and also made a statement about the survival of a free press in America:
1. What part of the U.S. government did you work for? Was it the CIA?
I worked for U.S. Naval intelligence. What the CIA directs us to do is their business, so we have no way of knowing whether we’re working for them or not.
2. Was your assignment primarily connected to terrorism/oil?
Yes, on both issues, in part.
3. Why were you in Moscow and Russia in the latter part of 2000?
I was sent there by the U.S. government and the ONI [Office of Naval Intelligence]. I got my orders between Sept. 4 and Sept. 7, 2000.
Marc Bastien departed for Russia on Sept. 7, 2000. I had orders to meet him. Bastien was going to work at the Canadian embassy regarding diagrams and blueprints of a weapons defense system. The U.S. government had a direct influence on his mission. The name of the defense system is SSST [Stealth Satellite System Terminator]. There are five different individual and unique defensive and strike capabilities of the system. The only portion that I have publicly spoken on is one frame regarding actual current orbiting satellites, which are not at this time owned by the US government. On advice of counsel I cannot discuss the other components.
This one component is a satellite system. Within the confines of the system there are multiple, deployable space/orbital EMP [Electromagnetic Pulse] missiles that are not aimed at the ground. They are targeted at everyone else’s satellites. These would kill worldwide communications. The satellites of some countries that are shielded with titanium are protected from these weapons. The protected countries are Russia and China, but U.S. satellites are vulnerable and Putin has told Bush that the U.S. missile defense system doesn’t work, and that Bush knows it.
The reason why I went to Russia was because I needed to meet with Bastien and another individual from the Russian Ministry of Defense named Oleg. The purpose was to get the Canadian diplomat who had made contact with Oleg to get the book of designs out of the ministry’s R&D. That was done. We copied the entire book. Then we took certain documents, and we changed serious portions of the defense design so the program wouldn’t work. They know this now.
Additionally I was to pick up docs from other agents and bring them back.
4. You told Canadian authorities that Bastien was murdered when?
I never told them he was murdered. I wrote a letter to Bastien around June of 2000 from jail. I sent it to CSIS [Canadian Security and Intelligence Service] in Ottawa, to the director for his eyes only. I had restructured the diagram to put it back in its original state. But I never told anyone exactly how to turn it on and how to build it. CSIS already knew that Bastien was dead. He died six says after I was arrested on Dec. 6. I was discharged on Dec. 9. He was killed on Dec 12.
CSIS sent RCMP [Royal Canadian Mounted Police] (Sgt. Mabe, Corporal Kispol) to visit me in jail on Aug. 8, 2001,…and they advised me that he was dead. They didn’t say he was murdered. They told me he was dead. I told them that is Bastien was dead, it was murder, and that they should get a toxicology report. And I would tell you how it was done, and who did it.
5. When did they finally admit that Bastien was murdered?
They admitted that I was correct in mid-January.
6. When did you first learn details of the attacks that were to happen on Sept. 11?
In the first week of December 2000.
7. How did you learn of the details?
One document was written in English by a U.S. agent, who had picked up a copy of a document that had been sent to V. Putin by K. Hussein, Saddam Hussein’s son. This is what the translation of the doc indicates. The Iraqis knew in June 2000 that I was coming. I didn’t get my orders until August. The letter said that Bastien and Vreeland would be dealt with “in a manner suitable to us.” The letter specifically stated on page two, “Our American official guarantees this.”
8. Who put the information on the attacks into the pouch, and what would have been their motive for doing so?
I am not allowed to answer that. It would jeopardize the lives of active agents, and it would violate the National Security Act of 1947.
9. After having learned of the details of the impending attacks on the WTC and the Pentagon, how long did you wait before trying to notify Canadian and U.S. authorities of the information?
On Dec. 6, 2000 I told Canadian authorities to their face that I needed to contact the Canadian military immediately. I wrote it down. She [the Canadian official] was playing games, so I wrote down that I was a Russian spy and a weapons systems expert, and that I wanted to talk to them TODAY. I said I was a Russian because figured it would get their attention. The name they had on me was Mikhail Cristianov (Michael Christian), because I had ID that used this name.
10. What was their reaction?
The Canadians turned blue, walked away, and I never saw them again.
11. How did it make you feel?
I was pissed off. It’s on video [referring to a standard jail surveillance/security video].
12. Did the U.S. and Canadian response lead you to reach any conclusions? If so, what were they?
I thought I was dealing with idiots who had no clue about what was about to happen. It’s been put to me that there were certain officials who wanted the attacks to happen. No one ever had any intention of building the system I was after because it would have made the defense budget obsolete. One thing that happened after 9-11 was that the Pentagon budgets soared.
13. Your written warning contains the statement, “Let one happen, stop the rest.” Who was going to let one happen? Who was going to stop the rest?
I can’t comment on the advice of counsel.
14. Does that statement imply that the U.S. or some other intelligence agency had achieved complete penetration of the terrorist cells?
That goes without question. Sometimes certain governments design, create networks like Al’Qaeda, which was really the government in Afghanistan. Those entities create specific problems at the creating government’s direction.
15. Do you know who had achieved this penetration?
I cannot comment on that.
16. Is it possible that the terrorist cells were being “run” without knowing by whom?
Absolutely.
17. The most common excuse people use to discredit you is that you have prior arrests on fraud charges, and there are several press stories linking you to alleged criminal activity. How do you explain this?
The American Express charges are b.s., and Amex has stated on tape that the specific charges in question were approved. They admit that there was no fraud on this card. That card had been issued to Lt. Delmart Michael Vreeland. The Amex people admitted that the card was a U.S. Navy card.
People have accused me of identity theft. If anybody checked with the police departments in the U.S., they would find that there is not one police report form any individual in the U.S. who has alleged that I have stolen any identities. There is not a single identified victim anywhere. Three judges in Canada have denied my requests to have discovery and disclosure on these alleged charges.
The press stories that have circulated about my past are lies. Portions of the stories alleging fraud and ID theft are lies. I have threatened to sue these papers, and the stories have been pulled.
I’m working with ONI. Certain government officials -- politicians, brass, and high ranking military -- have 11th Amendment privileges and can’t be sued. Another government agency has to go investigate activities connected to weapons smuggling, organized crime and drug trafficking. They use their power to break laws, and we’re not allowed to investigate them. Thus certain parts of the U.S. government designed an entity called UID (Unofficial Intelligence Investigation Division). It was designed by Adm. Jeremy Michael Boorda, who allegedly committed suicide. Boorda put this together prior to becoming CNO [Chief of Naval Operations]. He was not a bad guy.
Intelligence officers are sometimes put into positions where they are given assignments to infiltrate specific organizations that are powerful enough to check out a newcomer’s background. Page 335 of the Charter Application in Canadian Court shows a copy of orders from Southern Command. These orders are dated April 18, 2000, concerning an anti-drug operation we were mounting. At approximately the same time the media released widespread stories that I was a wanted criminal. This was a means pf providing cover and credibility for me with the people I was infiltrating.
18. How many times have you been arrested on criminal charges?
Maybe three. Some of this I did, like a DUI charge in New York. I had been at the UN, and I had definitely been drinking.
19. How many times have you been convicted?
I have never been legally convicted of any criminal, felony activity anywhere. The drunk driving charge is still pending, and I have admitted in open court that I did it.
20. The Michigan warrant for credit card fraud is based upon the use of your own credit card. How do you explain this?
It is a setup.
21. Were your credit cards authorized or facilitated by the U.S. Navy or any part of the U.S. government?
Yes.
22. Could the U.S. government or any of its intelligence agencies have “inserted” the charges through state and local agencies?
Yes.
23. You were in custody in New York on the date the alleged Michigan offense took place. What was the charge, and what was the disposition of that case?
That was the DUI charge.
24. Was working with organized crime families a part of your duties with the Navy?
Yes.
25. Were any of the organized crime families in Michigan?
Yes.
26. For what reason were you working with organized crime?
I was under orders to do so 90 percent of the time. Organized crime supplies the weapons and drugs that go to the people we investigate.
27. Are you afraid that you will be killed if you are extradited to the U.S.? Why?
Yes. Because I have spoken out.
28. Can you explain why the Canadian courts will not allow your attorneys to introduce evidence that verifies your position with the U.S. Navy?
Yes. The Canadians are totally subservient to U.S. intelligence interests. They’re afraid of Uncle Sam. It would also prove that CSIS covered up Marc Bastien’s death, and that there was a cover-up involving a member of a major drug organization that had planned assassinations against prominent Canadians. In fact, one individual was found dead in a vat of acid. He was a hit man.
29. What do you want?
I want my uniform back, my back pay at $4,210.90 a month and my honor. I want President Bush to give me a full and complete pardon and the amnesty of the U.S. government. I am owed that. I want Bush personally to know everything that I know, and what kind of threats there are against the U.S.
It’s never going to happen, so I am now seeking permanent refugee status in Canada and the protection of the United Nations.
30. What do you think will happen next in your case?
I don’t know. My attorney is in court seeking a postponement of the extradition case because the Canadian government will not allow me to subpoena very important U.S. witnesses from the Pentagon and other places.
31. Is the war on terrorism about something other than what the people of the world are being told?
What war on terrorism?
32. What do you think will happen next in the war on terror?
Eventually, someone’s going to have to tell the truth. Once those people are dealt with according to law, there will be no more false terror spread across the globe.
33. You have recently had dealings with an American journalist named Rick Wiles. What is your opinion of Wiles and what was your experience?
My opinion of Wiles is that he is a psychopath, who will print anything that will make him money. My experience with him was that I had private conversations with him that he recorded, not telling me he was going to post them on the Internet and sell them to the world. Then once I contacted him and told him that he was not to do that, he said he would take them down right now. Instead of taking them down he placed a bigger ad. He made a bigger ad!
In my opinion he is neither honorable nor professional. He has placed my story right next to a story about someone who talked to aliens 25 years ago. Yeah, that’s right where I want my story to be, right next to some bozo who talks to aliens. The idiot!
So now he’s selling this phony exclusive interview with me for $20 and he’s making all the money. He never had my permission to do that.
34. You have recently had dealings with an American journalist named J.R. Nyquist. What is you opinion of Nyquist and what was your experience?
Don’t even get me started. My opinion: I think he might be working for the government. I did not know that he was writing a story about me. He asked me some questions. I answered some questions. I recorded it, and then he went off on a wild tangent about psychological crap, and I didn’t even read the whole story I was so mad.
He went off about the Russians, and it’s all bs. He sent me this fax about you saying that Ruppert was not my friend. He was saying that the Russians had me boxed in. The truth is, the American government is boxing me in. He’s full of shit.
35. Are all of these statements on-the-record?
Yes!
-- As a result of the most recent hackings FTW’s sales and cash flow have been interrupted while we are spending the thousands of dollars necessary to upgrade our security and Web services. FTW supporters who wish to make donations in this emergency may do so by calling 818-788-8791


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