13 septembre 2001

 

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EDITO

 

La Maison de l'Amérique latine, dans le cadre de ses activités de diffusion de la culture latino-américaine, et dans le but d’enrichir la réflexion sur son devenir, souhaite donner une place privilégiée aux cinémas et aux productions audiovisuelles de ce continent. Pour ce faire, elle a décidé de redonner vie à " Película ", cycle sur les cinémas de l’Amérique Latine qui existait à Bruxelles dans les années 80.

De cette manière, avec de nouvelles synergies et de nouvelles volontés, la Maison de l'Amérique latine souhaite récupérer la tradition de la diffusion de films latino-américains, tout en assumant que la production cinématographique d’un continent constitue un indispensable témoignage des différentes réalités économiques et sociales, un miroir des espoirs et désenchantements rencontrés par ses habitants, ainsi qu’un précieux matériel de réflexion et d’analyse de la société contemporaine.

C’est pour cela que cette nouvelle version de " Película " ne se contentera pas seulement de diffuser des films, mais cherchera à intégrer des productions audiovisuelles alternatives qui n’ont pas toujours eu la chance d’être diffusées en Belgique et qui néanmoins sont d’un très grand intérêt. Dans cette même perspective, différentes conférences et expositions sont également prévues, sur des sujets qui, sous différents aspects, concernent les populations d’Amérique Latine.

C’est pourquoi nous avons décidé de parler d’images, et que cette nouvelle version de Película porte le nom de " Película, les images de l’Amérique Latine ". Nous vous invitons, dans les pages suivantes, à découvrir les activités que nous proposons.

 

INFOS PRATIQUES

 

Nom : " Película, les images de l’Amérique Latine ".

Lieu : Centre Culturel Le Botanique.

Dates : du 9 au 14 octobre 2001.

Avant-première : " Le cas Pinochet " (Festival de Cannes, Semaine de la critique, Sélection officielle) du réalisateur chilien Patricio Guzman. Dimanche 14 octobre à 11hrs, à l’ Arenberg-Galeries.

Films : La Ciénaga (2000, Argentine – Sélection officielle 51ème Festival International du Cinéma de Berlin, Prix de la Première Œuvre).

En attendant Le Messie (2000, Argentine – Sélection officielle Festival de Venise, Toronto, Rotterdam et La Rochelle).

La vendeuse de roses (1997, Colombie).

Souffle de vie (2001, Colombie).

Calle 54 (2000, Cuba).

D’amour trop (2001, Mexique).

Divine, l’évangile des merveilles (2000, Mexique).

Manuela Sáenz, la Libératrice du Libérateur (2000, Vénézuéla).

 

Documentaires :

Plus de dix documentaires autour de quatre thèmes : Musique, Développement, Identités Indiennes et Productions audiovisuelles alternatives.

Conférences :

Expositions :

Entrée générale : 200 bef.

Réduction étudiant : 180 bef.

Entrée générale documentaires : 100 bef.

Contact Presse : Kint Laurie

Ledesma Lícida

Rue Berckmans, 14 – 1060 Bruxelles

Tél. : 02 538 19 12 – Fax : 02 535 93 84

E-mail : info.mal@brutele.be

 

 

PRESENTATION GENERALE

 

Il existe au sein de la société belge une vision particulière du continent sud-américain, une idée de continent ensoleillé, où il ferait bon vivre, ou de continent de révolutionnaires idéalistes… Si ces puissantes images ne sont pas entièrement fausses, il est malgré tout nécessaire de les relativiser. En effet, l’Amérique Latine est un continent dont la réalité est bien plus complexe. A côté du soleil, il existe aussi d’obscurs nuages qui conditionnent et déterminent les modes de vie d’importants secteurs de la population. A côté d’une population rurale soumise aux aléas du climat et des conditions des marchés internationaux, il y a aussi une population urbaine et plurielle, dont les attentes sont parfois similaires à celles que l’on connaît en Europe : un meilleur emploi, de meilleurs perspectives de vie, un plus grand respect de la personne humaine.

L’Amérique Latine se présente dès lors comme un continent où se mêlent différentes cultures et différents modes d’organisation, un continent où peuvent cohabiter des traditions millénaires et les dernières technologies de pointe. Il s’agit donc d’un territoire de grandes contradictions qui invitent à un premier constat : l’Amérique Latine est un continent à découvrir, car les clés de compréhension des réalités sociales et culturelles qui expliquent l’Amérique Latine d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’il y a vingt ans. En effet, là-bas comme partout, elles évoluent au rythme des expériences vécues par les sociétés civiles, soumises aux aléas de leurs espoirs, de leurs rêves, et de leurs volontés d’intervenir dans la construction de leur avenir.

En réponse à cela, le cycle proposé se veut une instance de réflexion et de rencontre qui puisse se structurer autour de différentes interrogations : Qu’est-ce que l’Amérique Latine aujourd’hui ? Quelles sont ses valeurs, ses inquiétudes ? En effet, la diffusion de films et de productions audiovisuelles est susceptible de donner des pistes de réflexion intéressantes, ainsi que des éléments de réponse pertinents.

 

 

Organisation générale

Il s’agit de composer une plate-forme de différentes organisations compétentes dans les domaines de la diffusion culturelle, de l’éducation au développement et du cinéma.

La Maison de l'Amérique latine reste néanmoins le principal promoteur de cette activité.

 

MAISON DE L’AMERIQUE LATINE

Rue Berckmans, 14 – 1060 Bruxelles

Tél. : 02 535 93 85 – Fax : 02 535 93 84

Contacts : Antonio Muñoz Valenzuela

Rodrigo Urrea Lioi

 

Objectifs

 

  1. Faire découvrir l’Amérique Latine actuelle, un continent riche et pluriel qui se cherche au milieu des difficultés économiques et sociales rencontrées par sa population. Rendre compte que ce continent bénéficie d’une diversité de cultures et de réalités économiques et sociales.
  2. Créer un espace de dialogue et de réflexion autour d’images et de témoignages véhiculés à travers la production audiovisuelle, en y associant des experts belges et latino-américains présents en Belgique.

 

 

Principes généraux

 

  1. Le cycle " Película, les images de l’Amérique Latine " se réalisera entre le 9 et le 14 octobre 2001 au Centre Culturel Le Botanique.
  2. Il comptera avec une programmation de films récents et représentatifs des différentes cultures d’Amérique Latine à laquelle il est également prévu d’associer, des activités de diffusion de documentaires et de courts métrages. Nous parlerons d’une section Cycle de cinéma et d’une section Documentaires
  3. Des activités parallèles susceptibles de donner une plus grande envergure au programme principal (conférences, expositions, concerts, etc.) seront organisées, en comptant notamment avec la participation d’un ou plusieurs réalisateurs latino-américains. Ces activités sont organisées en différentes sections également : section Conférences, section Expositions, et section Spectacle.

 

 

DESCRIPTION DES ACTIVITES

 

Section Cycle de cinéma

Chili

El caso Pinochet - Le cas Pinochet

Sélection Festival de Cannes (Semaine de la critique)

2001 – V.O.ST.FR. – 1h45

Un film de Patricio Guzmán

Ce film montre comment la volonté d’un groupe de personnes peut changer le cours de l’histoire. L’idée est de mettre en évidence, en reconstruisant cette grande partie d’échec que fut la demande d’extradition présentée par l’Espagne à l’encontre de Pinochet en Grande Bretagne, le rôle prépondérant joué par une poignée d’hommes, dont les convictions ont permis à la justice d’aller au-delà de ce qu’il était raisonnable de croire concernant les atteintes commises contre les droits de l’homme au Chili.

Argentine

La Ciénaga

Sélection officielle 51ème Festival International du Cinéma de Berlin 2001, Prix Alfred Bauer de la Première Œuvre.

2000 – V.O.ST.FR. – 1h40

Un film de Lucrecia Martel avec Graciela Borges, Mercedes Morán, Martín Adjemian, Rita Cortese.

A 90 km de la ville de La Ciénaga se trouve le village Rey Muerto, et non loin de là La Mandrágora, où l’on cultive et laisse sécher des poivrons rouges. C’est là que Mecha, une femme de 50 ans, mère de quatre enfants et épouse d’un homme qui se teint les cheveux, passe l’été. Tali, sa cousine, a aussi quatre enfants et un mari. Deux accidents réuniront ces familles dans le champs, où elles essaieront de survivre à un été infernal. Tous n’y parviendront pas.

 

Esperando El Mesías – En attendant Le Messie

Sélection officielle Festival de Venise, Toronto, Rotterdam et La Rochelle

2000 – V.O.ST.FR. – 1h38

Un film de Daniel Burman avec Daniel Hendler, Enrique Piñeyro, Melina Petrella, Chiara Caselli.

Quelqu’un presse le mauvais bouton à Hong Kong et une banque fait faillite à Buenos Aires. Certains perdent leurs économies, d’autres leur emploi. Les histoires des uns et des autres s’entrecroisent suivant d’étranges chemins.

En attendant Le Messie est une fable urbaine sur des personnes qui vivent à Buenos Aires aujourd’hui.

Colombie

La vendedora de rosas – La vendeuse de roses

1997 – V.FR. – 2h

Un film de Victor Gaviria avec Lady Tabares, Mileider Gil, Marta Correa

Mónica, 13 ans, traîne dans les rues de Medellin le soir de Noël. Là, elle croise ses copines tout aussi larguées, un petit ami fidèle, lutin trompeur jouant les caïds, une bande de sales types allumés à la coke. Déchirée à la colle, elle voit en rêve sa grand mère perdue qui lui est comme une promesse de vie meilleure. Car, à Medellin, la mort est encore ce que l’on fait de plus douillet.

Soplo de vida – Souffle de vie

2001 – V.O.ST.FR. – 1h47

Un film de Luis Ospina avec

Une jeune fille dont on ne connaît que le surnom, " Hirondelle ", est assassinée dans un hôtel minable de Bogota. Le détective du crime reconstruit petit à petit la véritable identité de la fille, et découvre qu’il fait lui aussi partie de sa vie…

 

 

Cuba

Calle 54 – Rue 54

2001 – V.O.ST.FR.FL. –Un film de Fernando Trueba avec Tito Puente, Gato Barbieri, Chano Dominguez, Paquito D’Rivera

Fernando Trueba explique : " Calle 54 est la monnaie que j’ai choisie pour régler ma dette de gratitude à l’égard du jazz latino, musique qui m’a donné bien du plaisir tout en m’aidant à vivre comme aucune autre ne l’a fait. Pour moi, ce film est une comédie musicale portant sur la musique, sur la façon dont elle est crée, dont elle jaillit. Son thème, son scénario, ce sont les morceaux musicaux choisis. Ses acteurs principaux, les musiciens.

Mexique

Demasiado amor – D’amour trop

2001 – V.O.ST.FR. – 1h40

Un film de Ernesto Rimoch avec Karina Gidi, Ari Telch, Martin Altomaro

Beatriz et sa sœur Laura ont un rêve : quitter la pays, installer une petite pension et vivre de leurs rentes. Fatiguées par la crise et la routine, elles décident de passer à l’action et elles désignent ensemble celle qui partira en premier… Le hasard a voulu que ce soit Laura, et non Beatriz, qui fasse le voyage. Restée seule, Beatriz commence à vivre trois vies et trois illusions différentes.

Divine, l’évangile des merveilles – Divina, el evangelio de las maravillas

2000 – V.O.ST.FR. – 1h40

Un film de Arturo Ripstein avec Francisco Rabal et Katy Jurado

A la fin du millénaire, une étrange communauté religieuse attend la fin du monde. Mama Dorita , Papa Basilio et leurs disciples accueillent Nélida une prostituée et Tomassa, une adolescente sans domicile fixe.

Avant de mourir, Mama Dorita désigne Tomassa pour lui succéder. Avec elle commence une période de décadence sans retour qui amènera la secte à sa destruction.

 

Vénézuéla

Manuela Sáenz, la Libertadora del Libertador – Manuela Sáenz, la Liberatrice du Libérateur

2000 – V.O.ST.FR. – 1h37

Un film de Diego Risquez avec Beatríz Valdés, Mariano Alvarez, Erich Wildpret, Asdrubal Meléndez

1856. Un baleinier accoste dans le vieux port de Paita (Pérou) ; l’un de ses matelots s’appelle Herman Melville, lequel sait qu’en ce lieu a vécu Manuela Sáenz, la célèbre maîtresse de Simón Bolívar. Celle qui, trente ans plus tôt, scandalisa tout le continent. Celle qui fut aimée et détestée, admirée et pourchassée, emprisonnée puis bannie. Le jeune homme, qui la croyait morte la découvre, encore vivante, mais obèse, paralysée, ruine de sa propre légende. Comment, en écrivain, pourrait-il s’interdire d’interroger ce témoin pour tenter d’en approcher la réalité historique ?

Sujet 1: Identités Indiennes

Les larmes du Cap Horn (Chili)

A l’extrême sud du continent américain, en Patagonie, vivaient quatre grands peuples : les Yamanas, les Onas, les Alakalufes et les Tehuelches. Jusque dans les années 60, on pouvait encore croiser quelques familles embarquées sur un canoë au détour d’un fjord glacé ou traînant la dépouille d’un lama sur la pente aride d’une colline… Mais ceux qui avaient ainsi survécu au massacre des chasseurs d’Indiens ont succombé aux maladies, à l’alcoolisme et aux bouleversements de leur mode de vie, imposés par la civilisation des hommes venus du Nord.

Le diable ne meurt jamais (Bolivie)

Un film de Humberto Paz. L’histoire d’un " viveur " qui se promène de village en village en se jouant de ses habitants. Selon sa convenance, il se fait passer pour un médecin, un vendeur ambulant ou un curé. Un dernier tour lui vaut une sévère punition (25’ – Esp. – 1999).

" Desempolvando nuestra historia " (Bolivie)

Un film de Alfredo Copa. Coutumes et traditions des communautés de Caltapi et de Silvi, en Bolivie (27’ – Esp./Quechua – 1999).

Guia Too (Montana Podoresa) (Mexique)

Un film de Crisanto Manzano. Images de la nature et de la vie des paysans du peuple Zapoteco, qui mettent en valeur la relation que ceux-ci doivent entretenir avec leur environnement (50’ – 1998).

Ch'anantskua, El juego de la madurez (Mexique)

Un film de Dante Bautista. Les jeunes p'urhepechas, de la communauté de Carapan, mettent en évidence les rites d’initiation qui marquent le passage de l’adolescence à la vie adulte (26’ – 1998).

Hepari Idubrada, Gracias Hermano (Brésil)

Un film de Divino Tserewahu. Images et trajectoires de la communauté du village de Sangradouro.

Tejiendo Mar y Viento (Mexique)

Un film de Luis Lupone. Premiers contacts des femmes de " San Mateo del Mar " avec le langage cinématographique et la mise en forme de leur premier film. Réflexions également sur l'image des Indiens dans le cinéma mexicain (40’ – 1987).

La Vida de una Familia Ikoods, (Mexique)

Un film de Téofila Palafox. Film réalisé par l’atelier de cinéma des femmes de " San Mateo del Mar " (20’ – 1987).

Sujet 2: Musiques d’Amérique Latine

Salsa de Azúcar.

Un documentaire de Auro Brun et Nicolas Papillon

La Colombie est souvent associée à la violence et à la drogue… Pourtant dans ce pays se trouve Cali, ville considérée par les professionnels comme la capitale de la salsa. Ce titre lui revient surtout du fait de son festival, " la Feria de Cali " où tous les plus grands orchestres se sont présentés, mais aussi du fait que la salsa, plus qu’une simple danse, est un véritable mode de vie.

Los hijos de Benkos – Les fils de Benkos

Un documentaire de Lucas Silva

Ce film est consacré à la culture africaine en Colombie, vue et racontée à travers le prisme de leur musique. Les rythmes traditionnels nous renvoient au passé, aux ancêtres et aux liens avec l’Afrique ; la musique moderne jouée par les jeunes, nous ramène au présent, face à un pays " pluri-ethnique et multiculturel " plein de contradictions.

 

 

Sujet 3 : Développement

Les héritières sans terre

Un documentaire de Marcel Wynands.

Une rencontre avec Ilda, Carla, Lourdès, Maria, … militantes du Mouvement Sans Terre, au Brésil, là où des propriétaires laissent en friche leur terre dont certaines ont des centaines de km². Cultiver, mener des actions, résister aux expulsions, est le quotidien de ces femmes " ordinaires " ; elles le vivent dans la sérénité grâce aux solidarités qui les soudent. L’optimisme et leur volonté de gagner la lutte pour la réforme agraire ébranlent le pessimisme de notre raison. Notre solidarité s’impose comme une évidence " (28’ – 2001).

Terra, l’enjeu politique des brésiliens

Un documentaire de José Huerta

Cinq cents ans après l’arrivée des premiers colons portugais, la question de la terre au Brésil n’est pas résolue. Pourtant la réforme agraire est inscrite dans la constitution. Au début des années 80 naît le mouvement des travailleurs ruraux sans terre : le MST. Son but : faire appliquer la réforme agraire et bâtir une société plus juste au Brésil. Son moyen d’action principal : l’occupation des grands domaines improductifs (17’ – 2000).

Falta un pequeño detalle

Un documentaire de Fabienne Piot et Jean Charles Lami.

Ce film raconte l’histoire de Reina Da Costa, mère célibataire de quatre enfants. Depuis un an, elle vit avec 45 familles de Montesano (Etat de Vargas au Vénézuéla) dans le hangar n°3, un refuge. Au nom de sa communauté, cette femme lutte pour obtenir les logements promis par le président Hugo Chávez.

A travers ce combat pour accéder à une vie décente, nous nous submergeons dans le contexte politique, social et économique que vit actuellement le Vénézuéla (63’ – 2001).

Courts métrages et vidéos alternatifs

Courts métrages chiliens :

Joe, dans la lune, un film de Roberto Flores. Sandro et Tomas commencent la recherche frénétique de Joe, dans un Santiago poétique et bohème. Les personnages et ambiances comiques nous montrent une ville riche en histoires tragiques et absurdes (14’ – V.O.ST.FR. – 2000).

 

 

El perro, un film de Roberto Flores. La démocratie chilienne retrouvée accepte néanmoins, en 1998, que Pinochet devienne le premier Sénateur à vie de la République. Différents secteurs de la société se mobilisent contre cette farce absurde, dont un groupe d’artistes qui décident de présenter une performance dans les rues de Santiago (10’ – V.O.ST.FR. – 1999).

Operación Corona, un film de Mikio Tsnekawe. A Santiago, pour la première fois depuis le retour de la démocratie, une marche commémorative des disparus est autorisée. Un jeune employé passant par là se confrontera malgré lui à cet hommage, mais aussi à un morceau d’histoire que beaucoup préfèrent oublier. (16’ – Esp. – 1999).

Luz Roja, un film de Alvaro García. Un automobiliste est victime d’un vol en plein carrefour. Les bandits : un adolescent et un enfant de la banlieue de Santiago.

12 pasos, un film de Gaston Orellana. Un jeune footballeur amateur veut saisir l’occasion que lui offre la présence d’une grande équipe pour se faire connaître. Un penalty à 12 mètres… Et au bout, la gloire ou la désilusion.

El reo Jesus, un film de Jorge Olguín. Jesus est témoin d’un assassinat en prison. Pour cette information qu’il possède, il devra surveiller ses arrières et ne confier en personne.

Vidéos universitaires mexicains, titres à définir.

" Identités indiennes " (titre provisoire).

José Reynes, grand spécialiste des réalités indiennes d’Amérique Latine dans le domaine de l’audiovisuel, rendra un témoignage de son expérience de sauvegarde et de valorisation des cultures indiennes, à travers un travail audiovisuel de grande envergure.

" Le développement en Amérique Latine " (titre provisoire).

Frères des Hommes, en collaboration avec le CNCD, présenteront, dans le cadre de l’opération 11.11.11, un documentaire sur le Mouvement des Paysans sans Terre du Brésil. Une conférence-débat sur le réforme agraire au Brésil suivra la présentation de ce documentaire.

" L’immigration latino-américaine en Europe " (titre provisoire).

Cette conférence est parrainée par le magazine " Panoramica Latinoamericana ", qui inaugure ainsi un cycle de séminaires et conférences qui se réaliseront tout au long de l’année.

Deux expositions parallèles sont prévues pendant la durée du cycle de cinéma. Il s’agit tout d’abord d’une exposition de Roberto Pazos, illustrateur argentin de talent, à qui nous devons l’affiche du cycle de cinéma (cf. quelques notes sur la production graphique). Cette exposition se déroulera du 20 septembre au 12 octobre à la Maison de l’Amérique Latine. Il y aura également une exposition reprenant des tableaux de 6 peintres chiliennes. Elle se déroulera au Botanique pendant toute la durée du festival, ainsi qu’à la Maison de l’Amérique Latine, du 18 octobre au 11 novembre.

Quelques notes sur la production graphique

Comme nous l’avons énoncé précédemment, le cycle " Película, les images de l’Amérique Latine " se veut une instance de diffusion et d’information sur les réalités économiques, sociales et culturelles de l’Amérique Latine. Pour ce faire, l’idée est également de " démonter " et de " déconstruire " les nombreux clichés existant sur ce continent. Quoi de mieux donc que de retourner ces clichés aux expéditeurs, en travaillant sur la base des images et idées que l’on peut se faire sur la Belgique et sur son patrimoine culturel et historique.

Nous avons donc décidé de travailler avec les éléments esthétiques hérités de cet important courant artistique que fut pour la Belgique l’Art Nouveau, au début du siècle. Et nous avons confié cette tâche à un illustrateur de talent, Roberto Pazos, dont l’expérience et la trajectoire témoignent d’une impressionnante vitalité et créativité. Illustrateur d’origine argentin, il fait ses premiers pas à Buenos Aires, avant d’entreprendre ce grand voyage qu’est la traversée de l’océan Atlantique. En Espagne, porte d’entrée naturelle de l’Europe, il travaille pendant plus de huit ans à " El País ", avant d’arriver en Belgique, où il réalise déjà des illustrations pour la " Libre Culture " du quotidien belge.

De cette manière, l’affiche de " Película " constitue un véritable hit au sein de ce cycle, et se profile, en fait, comme une production artistique à part entière.


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