30 juillet 2007

CHALEURS ESTIVALLES AU PROCHE-ORIENT

Par Jean-Paul

http://mai68.org/ag/1187.htm
http://cronstadt.org/ag/1187.htm
http://kalachnikov.org/ag/1187.htm

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    La température des points chauds, de la politique mondiale (Palestine, Irak, Afghanistan, Etats-Unis) pour ne parler que de ceux-là, continue à monter : nous pensions avoir vu le pire, mais ce n'est pas vrai : le pire est devant nous.

    La Palestine et le chancre sioniste : Israël poursuit tranquillement sa politique d'apartheid raciste avec la bénédiction des États-Unis et la passivité complice de la Communauté Européenne. Que l'on examine les cartes (cliquable) montrant l'évolution de la Palestine occupée/Israël, et l'on verra facilement que l'État sioniste (Israël) est en train d'atteindre son but non avoué : rayer la Palestine de la carte. Ne restent que deux enclaves, Gaza, gigantesque camp de concentration entouré de hauts murs électrifiés, assiégé, affamé, ravagé par les bombardements et les bulldozers israéliens et un ensemble topologique informe qui se réduit chaque jour comme une peau de chagrin : la Cisjordanie, territoire quadrillé par Tsahal et par les sbires d'Abbas, promu au rang de gauleiter. La solution finale consiste ici à faire crever de faim et de maladie les Palestiniens pris dans la nasse (ou à l’entrée de la nasse comme actuellement à la frontière de Rafah entre Gaza et l’Égypte). Les voix des extrémistes israéliens s'élèvent depuis longtemps pour réclamer l'extermination des Palestiniens, considérés comme des animaux. Mais l'humain placé dans des conditions extrêmes devient très résistant et ceux qui survivent sont vraiment des durs : ils n'y arriveront pas plus qu'un Hitler n'a réussi à exterminer les Juifs. Israël a maintenant besoin de faire tourner à plein régime sa machine de propagande de l'holoculte pour justifier ses crimes. Mais ça ne servira à rien non plus. Israël s'est vautré dans une telle abjection que plus rien ne peut cacher la nature consubstantiellement criminelle de cet État qui n'aurait jamais dû être créé ex-nihilo en 1948 (Voyez ce document déclassifié de la CIA : The Consequences of the Partition of Palestine - Declassified doc (ORE 55) (cliquable)). Israël a perdu. Les juifs intelligents du monde entier ont désormais un intérêt vital à se désolidariser de ce monstre. L'avenir de la région consiste de toute évidence en la formation d'un État unique (on y est presque arrivé grâce à Sharon et Olmert) laïque dont la dénomination "Palestine" sera sans doute la plus appropriée une fois débarrassé de ses partis et militants racistes de tous bords. Ça va prendre du temps, mais il n'y a pas d'autre solution viable.

    L'Afghanistan. Tout le monde sait que l'OTAN a perdu l'Afghanistan. Karzaï, le gauleiter local ne tient guère que Kaboul et quelques villes. L'opposition armée tient le reste. La récolte de pavots qui paye les armes de cette opposition n'a jamais été aussi rentable. Cette dernière, constituée de chefs de guerres tribaux et de Talibans est particulièrement pourrie. Elle n'a qu'un mérite : contribuer à la ruine finale de l'Amérique. Il est patent que le motif réel de la guerre préparée début 2001 a été l’échec des négociations pour la construction de gazoducs stratégiques (et non pas le 11 septembre !). Cette guerre finira donc comme celle des russes : l'OTAN, harcelée et usée, partira honteusement et pitoyablement la queue entre les jambes. Le temps joue pour le camp afghan qui méprise la mort. Le perdant de l'affaire est le peuple afghan qui prend les coups des deux côtés, les gagnants seront les chefs de guerre et les chefs talibans qui recréeront un État féodal mafieux. Quel pied ! Ce qui me fâche le plus dans l'affaire est que des troupes françaises participent à cette merde ingagnable.

    L'Irak. Même faute, même punition. Tout le monde sait aujourd'hui que cette guerre est illégale, qu'elle a été lancée sur les mensonges avérés, que son but principal était la prédation de la seconde réserve mondiale d'hydrocarbures, que les États-Unis et ses alliés y commettent quotidiennement et massivement des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité et qu'ils ne peuvent pas gagner, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas mater les Iraquiens comme ils ont maté les Allemands et les Japonais en 1945. Ils ne peuvent pas gagner car leurs crimes endurcissent chaque jour une classe de guerriers courageux, fanatiques, sans peur de la mort, forts de tous les droits légitimes ayant en face d’eux l’armée criminelle d’un pays de ramollis et d’obèses dont la seule supériorité est la technologie. Après avoir ravagé le pays autant qu'il est possible de le faire, l'Amérique quittera donc l'Irak dans le déshonneur à moins que Bush ne joue son va-tout en étendant la guerre aux voisins : l'Iran, le Pakistan comme un joueur de poker perdant qui emprunte de plus en plus gros en espérant se refaire. On sait comment finissent ces situations : le joueur idiot finit à poil dans tous les sens du terme. Pour Bush, criminel de guerre dont la comparaison avec Hitler n'est plus vraiment déplacée, il faudra ajouter le goudron et les plumes d'abord, la perpète ou la corde ensuite. Les gagnants actuels de l'affaire sont d'une part les sociétés contractuelles (cf. Halliburton) qui fournissent la logistique guerrière et d'autre part les psychopathes de tous poils qui se défoncent sans limite sur le dos de l'habitant (homicides, tortures, viols, pillages). Toutes les autres parties sont perdantes : le peuple irakien d'abord, et de façon beaucoup plus pernicieuse, le peuple américain. Problème : il faudra bien "nettoyer" un jour largement autour de Bush toutes les raclures qui auront rendu ces horreurs possibles : nous savons depuis le nazisme que nul n'est obligé d'obéir aux ordres illégaux venus du haut.

    L'Amérique. La principale victime américaine de cette "guerre contre le terrorisme" est évidemment la démocratie américaine, ou plutôt les libertés attachées à cette démocratie (laquelle n'a jamais été autre chose que la forme de domination de la classe bourgeoise). Il y a deux façons de voir les choses : on peut soit dire que la dictature est la conséquence du terrorisme (11 septembre) et de la nécessité du combat mené contre ce dernier, soit dire que le terrorisme et la prétendue guerre contre celui-ci est le moyen trouvé par le grand capital pour remplacer la bonne vieille démocratie occidentale (qui ne faisait plus son affaire) par un fascisme de type nouveau drapé dans la bannière étoilée. Lisez Michel Chossudovsky : America’s "war on terrorism" hélas non traduit en français. Je privilégie bien sûr cette dernière hypothèse : le capitalisme n'a plus besoin de la démocratie pour s'imposer ; il lui faut des moyens plus radicaux quel qu'en soit le coût.

    La réalité de la marche rapide des USA vers une dictature militaro-policière pleinement développée apparaît dans la mise en place de ses éléments "légaux" et pratiques (le nazisme lui aussi était "légal"). Ceci commence avec le Patriot Act rédigé bien avant le 11 septembre. J'avais donné les références officielles de ces éléments à preuve dans un précédent article. Voyez les annexes de http://mai68.org/ag/1085.htm Depuis, les choses se sont accélérées : la remise en cause du Posse Comitatus Act (voyez Google) permet désormais à Bush d'utiliser librement l'armée contre les citoyens. De même la directive présidentielle dénommée "National Security and Homeland Security Presidential Directive" du 9 mai 2007 donne plein pouvoir au président en cas d'urgence catastrophique (un nouveau 11 septembre). Voyez : http://www.whitehouse.gov/news/releases/2007/05/20070509-12.html

    Un ordre exécutif (Executive order) de Bush permet de bloquer la propriété des personnes qui "menacent les efforts de stabilisation en Iraq" (17/7/2007), ce qui veut tout et rien dire. Voyez http://www.whitehouse.gov/news/releases/2007/07/20070717-3.html

    Je ne parle ici que des directives majeures, pas des multiples dispositifs mis en place pour espionner, contrôler et punir les citoyens indociles et dont l'application donne maintenant lieu à une foule de faits divers aussi dramatiques qu'absurdes (dans les aéroports notamment). En fait, tout n'est pas nouveau (Voir toutes les références aux "EXECUTIVE ORDER" 10090, 10095, 10097, 10098, 10099, 11000, 11001, 11002, 11003, 11004, 11005, 11049, 11051, 11310, 11921 permettant à l'État fédéral de se saisir de tous les pouvoirs en cas de crise). Avant d'aller aux USA, vous devriez cependant vous informer. Ça pue vraiment très fort là-bas. Vous ne sentez pas ? Ah vous êtes docile ? Très docile ? Ça ne suffira peut-être pas.

    Le dernier élément de réalité tangible de la dictature est la construction de camps de détention (concentration) par le DHS (Department of Homeland Security) sur l'ensemble du territoire américain, camps dont le juteux marché public a été attribué à Halliburton (coucou ! C'est Cheney). Bon courage chers amis américains. Ou plutôt condoléances : finalement votre démocratie avait des côtés réellement sympathiques de son vivant. Et surtout, n'exigez pas massivement de vos représentants au Congrès, les Clinton et autres Pelosi corrompus par l’AIPAC, de mettre rapidement en place la procédure d'Impeachment... Ce serait tellement mesquin. Donc, en place pour le quadrille. Ne manque plus que le prétexte déclencheur. Une guerre, une attaque "terroriste" ? J'hésite, j'hésite. Olé !

    Les medias comme dernière victime collatérale de la "guerre contre le terrorisme"

    Bush et ses amis (Blair, Cheney, etc.) sont des menteurs. Tout le monde le sait. Plus particulièrement, on peut dire que le mensonge est chez Bush une seconde nature. Notons au passage que ces mensonges ont tout de même fait des centaines de milliers de morts en Irak. Un détail, comme aurait dit Jean-Marie. Les preuves sont partout car lorsque le président parle, les mots, enregistrés à mille endroits différents ne peuvent être effacés. Le mensonge est donc facile à qualifier rétrospectivement. Si Bush était un gosse, il serait facile de lui mettre le nez dans sa merde. Mais voilà, non seulement personne ne trouve le courage de mettre publiquement le nez de Bush dans sa merde ("Monsieur Bush, vous êtes un menteur compulsionnel"), mais plus bizarre, alors qu'il est reconnu qu'il a menti sur à peu près tout, on lui accorde qu'il a au moins dit la vérité sur les attentats du 11 septembre, alors même que ce sont ces attentats qui lui ont apporté les pleins pouvoirs sur un plateau. J'aimerais qu'on m'explique comment marche la crédulité des masses.

    Les grands medias américains (journaux, réseaux de chaines télévisées) ont appuyé servilement les mensonges de Bush en y apportant foi. Je n'ai pas entendu d'excuse du genre : « désolé, nous nous sommes trompés, patati, patata ». Même pas. Ils peuvent ensuite pleurer de voir leur audience se reporter sur les blogs dissidents d'Internet. Après, on pourra dire que l'Amérique a la presse la plus indépendante du monde. Indépendante de quoi ? Toute thèse politique non officielle est censurée par le main stream, déclarée "conspirationiste" et complice du terrorisme. Les journalistes qui vendent la mèche savent qu'ils prennent le risque de torpiller leur carrière et parfois celui d’être incarcérés. Peu à peu, la dissidence est criminalisée.

    En France, la situation n'est pas meilleure. Bush peut être critiqué ça et là du bout des lèvres, les politiciens français se gardent cependant bien de le traiter pour ce qu'il est : un criminel de guerre. Ceci rappelle la bonne presse d'avant guerre qui parlait avec respect de ce bon Monsieur Hitler. Le camp des méchants demeure celui défini par le Führer d'outre atlantique : L'Iran, la Syrie, Les Palestiniens (enfin, le Hamas... parce que, maintenant, le sioniste Abbas est traité de "modéré"), éventuellement la Corée du Nord, mais tout le monde s'en fout, il n'y a pas de pétrole là-bas. Le Mal est plus particulièrement personnalisé par Ahmadinejad, Chavez, Assad, Ben Laden (idiot ! il est mort d'insuffisance rénale fin 2001 !) et les noms changeants et amovibles des multiples "numéros un" ou "numéros deux" d'al-Qaïda, des Talibans, du parti Sunnite, du mouvement Chiite, des Baathistes "partisans de l’ancien président déchu", des agents iraniens qui sont la cause de la mort d’honnêtes GI, etc.. , est-ce Al Ziguigui ? Tous ces noms que personne ne parvient à retenir ne sont là que pour focaliser l'imagination des gogos. On prend les cartes, on brasse les cartes, on coupe les cartes, on donne les cartes, hop, hop, hop, l'as tu vu ? Il est mort, son cadavre a été filmé et projeté sur CNN. Non il est encore vivant et il menace l'occident sur Al-Jazira car il est jaloux de nos libertés.. Ah le salaud. Hop ! Hop. Y'en n'a plus. Notre information de Juillet-Août : Tour de France : tous pourris ? Enfants fugueurs : des parents effondrés. Comment draguer sur la plage ; épilation totale ou partielle ? Ma fille est lesbienne que dois-je faire ? Bouddha, sa vie, son œuvre. Vous comprenez, les agents de renseignement sont en congé. On ne va pas déprimer les vacanciers en leur parlant de l'Irak ou de la Palestine quand même. Rayon actualité politique de la FNAC : rien que du politiquement correct, car sous chaque conspirationiste se cache un terroriste et un antisémite, c'est bien connu. Il faut protéger les citoyens contre les idées interdites. Qui possède la FNAC, déjà ? Sacré George ! (Orwell).

Jean-Paul

30 juillet 2007

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REMARQUES de do :

1°) Personnellement, ce n'est pas un État unique que je souhaite pour tous les habitants de la Palestine historique, mais un pays unique (nommé "Palestine") où pourront vivre Arabes, Juifs, etc.— et où pourront bien sûr retourner tous les Palestiniens qui ont été obligés de fuir à cause de l'affreux nettoyage ethnique exécuté par les sionistes depuis 1947-48 —. Et ce sera aux habitants de ce pays de décider comment ils vont fonctionner : avec ou sans État.

Tu dis aussi qu'il faudra débarrasser ce pays des "partis et militants racistes de tous bords". Pour les partis, ce sera possible de les dissoudre, mais se débarrasser des militants racistes, cela me semble plus difficile. Au lieu de dire qu'il faudra s'en "débarrasser", je dirais plutôt qu'il faudra qu'ils apprennent que le racisme est un conditionnement dont ils doivent se libérer.

2°) À leur arrivée au pouvoir en Afghanistan, les Talibans avaient interdit la Culture du pavot et cette interdiction avait été suivie d'effet. C'est à l'arrivée des Américains que la Culture du pavot a repris de plus belle dans ce pays. Il est possible, comme tu dis, que les Talibans se soient mis à pratiquer cette culture afin de financer la résistance. Mais, franchement, ils étaient absolument contre. Je pense que ce sont les Américains qui cultivent le pavot pour financer leur guerre. Leurs antécédents dans l'utilisation de l'héroïne — la CIA a introduit l'héroïne en milieu hippie en leur faisant croire que c'était une drogue inoffensive, et qu'elle permettait de décrocher de la morphine ; la CIA avait introduit l'héroïne à Harlem parce qu'elle préférait que les jeunes Noirs deviennent junkies plutôt que Blacks Panthers ; Moon, de la fameuse secte, était un membre de la CIA et il était le plus grand revendeur d'héroïne au monde ! — plaide pour cette hypothèse, d'autant plus que la culture du pavot a repris aussitôt que les Américains avaient conquis l'Afghanistan et alors même que les Talibans ne contrôlaient pratiquement plus rien du tout. Ce n'est que plus tard que les Talibans ont pu organiser la résistance et reconquérir une bonne partie de l'Afghanistan. Mais, avant cette reconquête d'une partie de leur territoire par les Talibans, seuls les Américains étaient en mesure de cultiver l'opium ! Et depuis que la culture d'opium a massivement repris, c'est-à-dire dès l'arrivée des Américains, la production n'a guère augmenté au cours des années (si les Talibans s'étaient mis eux aussi à cultiver l'opium, la production globale – celle des Américains + celle des Talibans – aurait nettement augmenté). De plus, si l'on songe qu'à défaut de contrôler le terrain, les Américans peuvent projeter des défoliants depuis des avions pour détruire les cultures d'opium qui ne sont pas les leurs, on conclue facilement que seuls les Américains pratiquent une culture massive d'opium en Afghanistan.

3°) Ce ne sont pas les Américains qui ont maté les allemands pendant la seconde guerre mondiale, mais les soviétiques :

http://mai68.org/ag/739.htm

http://mai68.org/ag/268.htm

4°) Je me demande comment tu fais pour savoir que Ben Laden est mort !

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REMARQUES de Jean-Paul :

Je viens de m'apercevoir que l'excellent « AMERICAN'S "WAR ON TERRORISM" » de Michel Chossudovsky a été traduit en francais sous le titre « GUERRE ET MONDIALISATION. La vérité derrière le 11 septembre ».

Il y a cependant une différence de taille entre les deux éditions. L'édition canadienne en langue anglaise est la seconde, elle comporte 22 chapitres et 365 pages ; l'édition française est la traduction de la première édition et ne fait que 11 chapitres soit 148 pages de l'édition originale.

Ce livre est génial. Très bien documenté. Il démontre clairement que les USA ont développé simultanément leurs propres organisations terroristes (dont Al-Qaïda), le systeme de mise en garde et d'avertissement qui va avec pour terroriser leur population, et leur programme de "lutte" contre ce terrorisme au budget pharaonique !

On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Contre-terrorisme et propagande de guerre sont entremêlés.

Le but ultime est la domination planétaire globale et la "réduction" de la Chine et de la Russie à de simple zones de libre-échange.

En gros, tout ceci, je l'ai plus ou moins écrit dans mes articles, mais il faut reconnaitre que la qualité du travail de Chossudovsky est autre chose que la mienne.

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AUTRES REMARQUES de Jean-Paul :

Entre la redaction de l'article et ce jour ci (5/8), Bush a passé un nouvel "Executive Order" qui lui permet de "bloquer la propriété des personnes qui "menacent les efforts de stabilisation DU Liban". Comme pour l'Irak.

http://www.whitehouse.gov/news/releases/2007/08/20070802-1.html

Hier, le sénat américain a approuvé un Bill (de Bush) qui lui permet (un peu plus) d'espionner les citoyens americains sans autorisation. Les démocrates (majoritaires au sénat) se sont encore roulés dans la merde.

http://www.cnn.com/2007/POLITICS/08/04/congress.spying.reut/index.html

http://apnews.myway.com//article/20070804/D8QQ0T6G0.html

En fait la marche des USA vers la dictature et la loi martiale s'inscrit dans la législation qui s'enrichit de jour en jour. Je passe 1/2 heure par jour à lire la presse electronique et les blogs dissidents dont les liens sont donnés par

http://www.whatreallyhappened.com/

Bons liens. Hélas tout en anglais.

La suspention definitive de la constitution américaine me semble maintenant plus une question de mois que d'années. Il est certain que ceci ouvrira les yeux à pas mal de gens qui n'osent pas s'engager actuellement parce qu'ils trouvent la chose impensable.

Sur la mort de Ben Laden fin 2001, suivre les differents liens de la page :

http://www.whatreallyhappened.com/osama_dead.html

Sur la culture du pavot et les talibans, il est exact que la production a été reduite à un niveau inimaginable en 2001. Chossudovsky explique bien que cette production profite principalement aux intermediaires et aux mafias occidentales, ce qui relativise ce que j'ai écrit. Très très bien, Chossudovsky. À lire absolument.



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